INTRODUCTION

 

Il ne se passe pas une année sans que nous entendions parler de séismes meurtriers. Le 

25 avril 2015, un séisme de magnitude 7,9 sur l’échelle de Richter a frappé la région de 

Katmandou au Népal. Il a été suivi de plusieurs répliques, dont une de magnitude 7,3 le 12 

mai, et a fait plus de 8000 morts. Les tremblements de terre constituent une des 

catastrophes naturelles les plus meurtrières. S’ils tuent autant, c’est principalement parce 

qu’ils provoquent l’effondrement des bâtiments et la chute d’objets, le nombre de victimes 

étant particulièrement élevé dans les zones urbaines fortement peuplées. Or, comme il est 

impossible de prévoir précisément la date et le lieu d’un séisme, il est nécessaire de 

concevoir des bâtiments qui résistent aux secousses afin d’assurer la sécurité des 

populations. Depuis des années, les ingénieurs étudient le comportement des ouvrages lors 

d’un séisme afin d’apprendre à construire des bâtiments qui ne s’effondrent pas. C’est ce 

qu’on appelle le génie parasismique. 

Mais comment la technologie permet-elle de construire des bâtiments qui résistent aux séismes ? Nous allons tout d’abord nous intéresser aux séismes et à leurs caractéristiques. Puis nous étudierons les effets d’un tremblement de terre sur les bâtiments. Enfin, nous verrons plus en détail ce qu’est la conception parasismique, c’est-à-dire les différents éléments à prendre en compte lors de la construction de nouveaux bâtiments ou pour renforcer des bâtiments existants. 

Nous avons également réalisé deux expériences pour illustrer nos recherches.