
Conclusion
Comme nous venons de le voir avec les exemples de San Francisco et du Japon, le génie
parasismique permet effectivement de construire des bâtiments qui résistent aux secousses
sismiques et ne s’effondrent pas.
Les méthodes utilisées s’améliorent sans cesse grâce à l’expertise des scientifiques tels que
les sismologues et des ingénieurs spécialisés en génie civil, en mécanique ou en physique
des matériaux. De plus, construire en respectant ces règles nécessite une étroite collaboration entre les ingénieurs, les architectes et les constructeurs.
Aujourd’hui, le génie parasismique permet de limiter considérablement les pertes en vie
humaine. Ainsi, prenons l’exemple de deux tremblements de terre d’une magnitude
équivalente de 6,9 sur l’échelle de Richter : celui enregistré en Arménie le 7 décembre 1988 et celui de San Francisco du 17 octobre 1989. Le premier a fait plus de 25'000 victimes contre 72 seulement pour le second. Cette différence s’explique principalement par le grand nombre de constructions parasismiques à San Francisco et leur absence en Arménie.
Toutefois, construire en suivant ces méthodes coûte cher et il existe dans le monde des
zones à forte sismicité qui sont encore mal protégées contre un éventuel séisme.





