Afin d’illustrer notre recherche, nous avons choisi de faire deux expériences.

 

Expérience 1 :

Nous avons construit deux structures identiques à l’aide d’un jeu de construction anglais qui se compose de pailles en plastique et d’éléments permettant de les fixer entre elles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 
Sur une des deux constructions, nous avons rajouté des contreventements pour la rendre parasismique afin de comparer son comportement avec celui de la construction non parasismique. 
Pour simuler un séisme, comme nous ne disposions pas d’une table vibrante, nous avons décidé d’utiliser une planche sur laquelle nous avons vissé quatre roues unidirectionnelles. Ceci nous a permis de recréer les mouvements horizontaux auxquels les bâtiments sont soumis lors d’un séisme et qui sont les plus dévastateurs pour les constructions. 
Nous avons ensuite fixé sur la planche les deux constructions et nous l’avons soumise à des mouvements de va-et-vient.
La construction non parasismique s’est mise à tanguer dans tous les sens et a fini par se disloquer, alors que la structure parasismique est demeurée intacte. Ce comportement est dû aux contreventements qui permettent à la structure de se maintenir en un seul bloc.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Expérience 2 :

 

Nous avons construit deux structures identiques, puis sur l’une d’elle, nous avons rajouté un poids supplémentaire au sommet de la construction afin de montrer que la répartition des poids à une grande importance sur la résistance des immeubles lors d’un séisme.
Nous avons fixé les deux structures sur la planche et nous l’avons soumise à des mouvements de va-et-vient.
L’amplitude des oscillations de la construction ayant un poids supplémentaire à son sommet est beaucoup plus grande que celle de la construction simple qui résiste mieux aux secousses sismiques.