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L'étude des sols

Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, les sols ont une grande influence sur les dégâts causés par un séisme (par exemple : problème de la liquéfaction).

 

Il existe donc des zones où il faudrait à tout prix éviter de construire comme le montre le graphique ci-dessous.

Il s’agit notamment des zones suivantes : 

 

• Les zones situées sur des failles 

• Les zones susceptibles de subir un tassement 

• Les terrains saturés en eau (risques de liquéfaction) 

• Les bordures de falaise ou le pied des pentes (risques d’éboulement et de mouvements 

  de terrain) 

 

Par ailleurs, un sol dur se comporte mieux en cas de séisme. 

 

La figure ci-dessous donne un classement des types de sol selon leur comportement en cas 

de tremblement de terre :

En fait, un sol meuble se comporte comme un oscillateur qui amplifie l’effet de l’onde. 

 

Il est donc fondamental d’étudier la composition du sol avant d’entreprendre la construction 

d’un bâtiment. 

 

Dans la mesure du possible, il faut éviter de construire sur des sols très mous dans les 

zones où le risque sismique est important. 

 

Enfin, il est également nécessaire de connaître la période d’oscillation du sol afin d’essayer 

de construire des bâtiments dont les périodes propres d’oscillation sont différentes de celles 

du site afin d’éviter le phénomène de résonance et d’amplification des secousses ou, si ce 

n’est pas possible, de construire des bâtiments plus résistants.

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